Et pourquoi finalement on restera locataires
Résumé de l’épisode précédent : Nous avons trouvé par hasard, l’appartement de nos rêves, que nous avons décidé d’acheter après que notre proposition ait été acceptée par Mme LCDP (la connasse de propriétaire ndlr)
Il faut d’abord que j’explique pourquoi Mme LCDP. Nous l’avons vu au 3eme RDV, et tout de suite, je l’ai détestée. Elle était aussi exécrable que sa belle sœur était charmante, c’est dire. Mais qu’à cela ne tienne, on ne déposait pas un dossier pour louer l’appartement, on n’avait donc pas besoin de la mettre dans notre poche. Et nous n’avions pas non plus l’intention de l’inviter à notre crémaillère, donc…
Pourquoi était-elle détestable ? Tout d’abord parce qu’elle surévaluait son bien immobilier, nous indiquant sans complexe qu’une fois rénové nous pourrions vendre l’appartement trois fois le prix que nous lui achèterions. Ce qui, nous qui connaissons très bien les prix du secteur, était totalement faux mais nous faisait sourire. Ensuite parce qu’elle annonça qu’elle avait des relations, travaillant dans une université prestigieuse, et qu’elle pourrait donc faire pression sur le notaire pour faire avancer la vente. Or il s’avéra qu’elle n’était que secrétaire à l’accueil de la dite université.
Nous nous étions mis d’accord sur un prix de vente à 80 000 e + 7 000 € en liquide.
Une semaine après notre troisième visite, à l’issue de laquelle elle nous avait demandé une décision là tout de suite maintenant, un coup de fil de sa part me demandant de la rappeler d’urgence. Moi qui suppliais Mister B. de ne pas m’obliger à l’appeler, je n’ai pas eu le choix cette fois-ci.
Mme LCDP m’appelait pour m’annoncer qu’en réalité, il n’y avait pas de cave dans l’appartement, et que si cela nous posait un problème, de rappeler rapidement car elle avait d’autres acheteurs qui la pressait. (Et la marmotte…)
Alors une cave de 15 m² en mois, Mister B. a tiqué. Et a essayé de négocier le prix. De 1000 €. Que nenni, que nenni. 87 000 € et picétout.
On a dit qu’on allait pas passer à côté de l’appartement de nos rêves pour une cave, aussi grande soit-elle. Et puis étant donné que Mme LCDP était également propriétaire du magasin d’à côté, elle nous a assuré que nous pourrions si nécessaire utiliser la cave dudit magasin.
Alors nous avons fait le deuil de la cave.
Une semaine après, alors que nous harcelions le notaire qui lui-même harcelait la propriétaire pour obtenir les diagnostics obligatoires à la banque, nous recevons un soir un appel de Mme LCDP qui nous annonce, sans même une gêne, que l’appartement ne fait plus 58 m² mais 55,30 m² loi Carrez.
Et elle nous fait comprendre que si nous n’allions pas au bout de la vente, nous n’avions aucun espoir de revoir les 7000 € que nous lui aurions donné en liquide.
Tout cela commençait à sentir le roussi, mais nous tenions bon, nous le voulions.
Jusqu’au coup de grâce, l’annonce que nous trouvions par hasard sur internet, où Mme LCDP vendait… le magasin, oui, oui, celui dont nous pourrions utiliser la cave sans problème !
Nous avons tiré à feuille, papier, ciseaux, pour savoir qui allait l’appeler. C’est Mister B. qui a du s’y coller. Nous avons tenté le tout pour le tout. 3 m² de moins à 1500 € le m², cela faisait 4500 € de moins. Plus la cave, nous lui avons proposé 80 000 €.
Mme LCDP a été cash : si vous n’êtes pas contents, c’est pareil, et bien ne l’achetez pas.
Il ne fallait pas nous le dire deux fois, deux jours avant de signer le compromis, nous nous sommes retirés de la vente. Et puis ce n’était pas grave pour elle, puisqu’elle avait soi-disant pléthore d’acheteurs ?
Hier, nous avons trouvé une annonce. Elle vendait l’appartement… 93 000 €. Il y en a qui visiblement n’ont pas compris que l’immobilier avait plutôt tendance à la baisse…
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